Galerie RX, Paris

Katsuhiko Matsubara

Chemin de l'Esprit

Le chemin de l'esprit
Le "chemin de l'esprit" est le thème de la première exposition personnelle de Katsuhiko Matsubara à la galerie RX. La série combine des peintures à grande échelle et de petites œuvres épaisses ressemblant à des sculptures. Le caractère physique et tangible des peintures de Matsubara est un élément important de son travail. Les couches de peinture s'entremêlent organiquement pour créer des couleurs vibrantes et des textures enchanteresses. Dans son processus, les multiples coups de pinceau et les différents caractères de la peinture traduisent les subtilités des émotions humaines. Le fondement de son travail repose sur son intérêt pur pour la relation entre la matérialité et les expressions immatérielles. Les traces d'un échange constant entre la matière et l'esprit qui se déploient dans ses peintures construisent elles-mêmes cette relation et ont la présence d'une entité vivante. L'écosystème fictif sur la toile peut être considéré comme un être vivant, un paysage ou un microcosme spirituel, qui laisse beaucoup de place à une interprétation unique. Le spectateur peut projeter son propre corps et son propre esprit dans une clairière paradisiaque, dans un lieu où la matière et l'image, l'abstraction et la figuration se fondent l'une dans l'autre.

Matérialité poétique
Sa série de peintures décrit la fine relation entre la délicatesse et l'audace, où la fluidité translucide de la peinture à l'huile coexiste avec son caractère massif et tangible de manière vibrante. La matérialité de la peinture se mêle à la vision de l'artiste sans se confondre complètement. L'état de la matière et l'état de l'image sont en équilibre très délicat, tout en poussant les qualités de l'un et de l'autre à la limite. L'artiste ne peint pas une image spécifique, mais utilise l'image comme point de départ pour construire une relation avec la peinture. L'accumulation du temps dans le processus lui-même s'est progressivement transformée en éléments de ses peintures.
Matsubara déclare : "Il traite les peintures comme des êtres vivants. D'une certaine manière, il s'agit plus de faire grandir une peinture que de peindre une image en tant qu'acte à part entière. C'est comparable à l'observation de la grande variété de plantes et d'organismes qui s'épanouissent dans un jardin. Il s'agit de cueillir la vision comme la voix, que chaque tableau porte en lui et de l'aider à germer".
Cette qualité particulière de ses œuvres rappelle l'animisme, une idée profondément ancrée dans la culture japonaise. Cette caractéristique particulière de ses œuvres rappelle l'animisme, une idée profondément ancrée dans la culture japonaise : toutes les choses, qu'elles soient matérielles ou immatérielles, sont interconnectées et ont une âme. Dans ses peintures, chaque élément de couleur, chaque coup de pinceau et chaque zone de couleur créés à la main, à la main, au couteau ou à la bombe a son propre caractère. Bien que tous les éléments soient indépendants, ils s'érodent et s'influencent mutuellement tout en créant un ensemble holistique s'influencent mutuellement tout en créant un cycle holistique, qui ressemble à la fonction du corps humain et à l'environnement complexe de l'univers humain et à l'environnement complexe de l'univers.

Petites séries de peintures
La série des "Cellules" se présente comme des objets corporels aux dimensions démesurées, dans lesquels la peinture s'entrelace littéralement en couches organiques, évoquant des chairs et des fleurs imaginaires. Ce phénomène n'est pas dû à l'abstraction de l'image, mais à la déformation de la texture et de la masse. Ainsi, l'énergie primordiale et les couleurs vives des êtres vivants restent fraîches et très pures, et l'œuvre fait appel non seulement au sens de la vue, mais aussi au sens du toucher. En contraste, la série "Daydream" est plus plate et la structure elle-même est extrêmement simple et légère. Cependant, les innombrables dégradés de couleurs et les ondulations de la surface qui apparaissent incidemment sont aussi complexes que la nature sont aussi complexes que les phénomènes naturels ou les coupes transversales de strates découpées. Les formes diverses des surfaces colorées déclenchent l'image d'un paysage, tout en étant déjà transformées.