SLAG & RX GALLERY

Alain Kirili

Solo Show

Dans le cadre de l’exposition à la galerie Slag & RX, trois séries d’œuvres seront présentées.

Commandements XVI, 1991

Commandements est une des séries les plus importantes de Kirili. Composés de formes géométriques distinctes s’élevant à une hauteur de 38 à 90 centimètres, les Commandements ressemblent à des « fontes mystiques » ou encore des « alphabets abstraits ». Comme l’affirme Kirk Varnedoe, abordant la question de la valeur symbolique des formes élémentaires, notamment dans l’univers des glyphes, des signes et des textes, ce qui renvoie non seulement à la fascination de Kirili pour les textes sacrés, mais aussi à ses affinités avec l’entourage de Roland Barthes, Philippe Sollers et Julia Kristeva.


Open form, 2005

Open form se réfère à une composition du son et à des éléments en trois dimensions qui peuvent trouver des combinaisons infinies. C’est une situation vivante sans commencement ni fin qui garde bien le processus créatif ouvert. […] Je réagis contre une nouvelle forme de répression qui est le monde de la virtualité dans son excès. C’est pourquoi je suis tellement impliqué dans une sélection de musique, de poésie et de sculpture. C’est une alternative que je voudrais voir survivre parce que c’est un projet qui fait partie de la dignité de l’être humain : en tant que sculpteur j’aime la tactilité contre la virtualité. J’aime le “prière de toucher”.


Totem, 2005

Sa série Commandement, 1981, est à l’origine de la série Totems : champs de signes en trois dimensions, présentée dans les Jardins du Palais Royal en 2005. Ce groupe sculpté dans un rythme de répétitions et de variations est un hymne à la verticalité, à la légèreté.

Bien que ses sculptures soient en bronze, ses sculptures se relationnent à sa sculpturale de la forge, rare dans l’art contemporain, qui nécessitait de travailler rapidement et spontanément avec ses mains alors que le fer était chaud et malléable. Les empreintes, les marques et les traces de la manipulation et de l’articulation rapides et intuitives de Kirili sont évidentes dans les trous, les « taches » gestuelles et les indentations laissées sur les surfaces en cuivre de Totem (2004). […] (extrait Brooklyn rail)

C’est avec ferveur qu’il parle de la nécessité pour l’art de s’élever, au sens propre comme au figuré : « J’ai besoin de verticalité ; cela fait partie de mes moyens de survie, de ma dignité même. »

Ces obélisques contemporains, présentent une surface scarifiée, et une terminaison brisée, inachevée, qui dynamise la verticale.